Les sauvegardes (backups) sont une composante vitale de l’infrastructure. Elles permettent en effet de pouvoir remonter un service après une perte de donnée (totale ou partielle).
Chez Picasoft on utilise restic pour faire des backups incrémentaux et externalisés. On utilise l’utilitaire autorestic pour automatiser la réalisation et la rotation des backups et pouvoir les décrire dans des fichiers.
Cela veut dire qu’à chaque réalisation d’un backup nous n’envoyons que ce qui a changé par rapport aux backups précédents. Les données ne sont ainsi pas répliquées inutilement.
Quand on fait des backups, on veut mettre les données en sûreté afin de pouvoir les réutiliser en cas de problème. Si nous stockions les données sur la machine d’où elles viennent, si la machine prend feu, qu’elle est volée, … on perd également les backups. On choisit donc de stocker les données sur une machine qui est physiquement à un autre endroit (autre hyperviseur et autre DC).
Afin de rendre l’externalisation transparente au système de backup, une experimentation est en cours avec l’association Rhizome. Elle consiste à déployer un cluster garage comme décrit sur cette page.
Faire des backups c’est bien mais les garder éternellement c’est inutile. En effet le backup ne correspond qu’à une version figée des données, or celles-ci évoluent en permanence, il est donc inutile de garder des backups trop vieux car cela prend de la place inutilement. Pour cela on utilise un système de rotation des backups, on ne garde que les n derniers backups sur une période donnée. On configure cette rotation sur plusieurs échelles de temps, on peut garder ainsi n1 sauvegardes annuelles, n2 mensuelles, n3 hebdomadaires, n4 journalières, n5 horaires, cela dans l’idée que les plus vielles sauvegardes auront moins de chances de nous servir.