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La blacklist

Principe de la blacklist

La blacklist est l’approche basique : des serveurs publient une liste de domaines considérés comme “corrompus” ou “compromis”, et la détection de ce domaine dans un des champs (notamment le champ from) entraîne la destruction du courriel par le MTA par lequel il transite. Ces blacklist se construisent aussi en partie automatiquement en attribuant un indice de confiance aux serveurs. Un serveur mal protégé ou qui n’utilise pas des protocoles d’authentification des mails comme ceux listés ici auront un mauvais indice de confiance1) et seront plus susceptibles de se retrouver sur une blacklist.

Cette approche fonctionne à moitié: il est très simple de créer de nouveaux noms de domaines, en revanche lorsqu’on a été blacklisté (à tort ou indépendamment de notre volonté) il est assez difficile de “retrouver” sa réputation.

L’approche blacklist est utilisée par de petits serveurs de mails qui s’abonnent à des serveurs de blacklist. Ces derniers ont un grand pouvoir et il y a de nombreuses affaires de dérive autoritaire (souvent, les blacklists font pression non pas sur l’émetteur de spam mais sur son hébergeur, mettant en danger tous les hébergés, et en demandant à l’hébergeur de couper l’accès du spammeur au serveur qu’il loue, ce qui est illégal).

La blacklist ne doit pas être l’unique moyen de filtrer des mails (elle est insuffisante) et doit être utilisée avec parcimonie (elle donne du pouvoir au serveur de blacklist, ce qui n’est pas en adéquation avec les valeurs de Picasoft).

Bonnes pratiques pour ne pas être blacklisté

1)
Pour s’en faire soi-même une idée, il suffit d’envoyer un mail à mail-tester.