12 novembre 2023, à la Mine (Compiègne)

Présent·es : Pomme, Gaëtan, Roma, Antoine, Stéphane, Quentin, Sarah

Merci à toutes les personnes présentes au PicaCamp, qui ont toutes apporté leurs touches à leurs manières à cette journée et qui ont pris le temps de se mobiliser une journée et de venir à Compi pour l’occasion !

Lien du pad d'orga et de facilitation : il contient les infos relatives au contexte, à l’orga du PicaCamp ainsi que le déroulé détaillé de la journée et les prises de notes pendant le PicaCamp.

Merci aux personnes qui ont pris en note toutes nos riches discussions pendant le PicaCamp, surtout Sarah, Pomme et Gaëtan !

Message sur le Mattermost qui récap l'orga du PicaCamp

- Créer du lien entre nous en présentiel, profiter d’un temps convivial pour se connecter, renforcer notre sentiment d’appartenance à Picasoft, se retrouver tout simplement ! - Prendre le temps collectivement de prendre du recul sur le fonctionnement et la gouvernance partagée actuels, pour identifier ce qui est soutenant/enthousiasmant et ce qui peut aussi être bloquant/frustrant - Articuler des temps d’expressions de nos ressentis et intuitions et discussions stratégiques et opérationnels - Esquisser quelques perspectives et orientations de Picasoft d’un point de vue stratégique : déterminer les priorités, échanger sur les éventuelles évolutions de Picasoft


Après moult imprévus, des annulations et retards de train direction Compiègne, un trajet à vélo depuis Mareuil-La-Motte et un petit temps d’accueil à l’odeur de boissons chaudes, nous avons pu, armé·es de nos plaids, capes et pulls, commencer cette deuxième édition du PicaCamp !

Après une intro pour faire un point sur le déroulé, la facilitation, les points logistiques, nous avons fait un tour de table autour des questions suivantes : - Comment je me sens ? Avec quelles émotions j’arrive à ce PicaCamp ? - Quelles sont mes intentions personnelles ? Quelles sont mes attentes ?

Attentes : Ce qui est surtout ressorti des attentes persos : - Envie de se connecter aux copain·es - Prendre le temps de discuter - Discuter de l’identité de Picasoft - Avancer sur les réflexions concernant l’avenir de Picasoft

Globalement, il y avait peu d’attentes sur le fond des sujets à aborder qui ont été exprimés, mais il y avait surtout une attente au niveau de se retrouver ensemble.

Intentions : Ce qui est surtout ressorti des intentions persos : - Beaucoup d’attachement personnel à Picasoft a été exprimé, notamment lié à participer à un projet avec une bande de potes partageant de jolies valeurs communes - Plusieurs intentions différentes ont été exprimées selon le niveau d’investissement actuel et à venir, et par rapport aux projections sur Compi : pour certain·es, l’envie de ne plus faire de tech, pour d’autres, l’envie de renforcer les liens UTC-Picasoft du fait d’une projection long-terme à Compi

Le temps a été facilité avec une inspiration de la méthode des chapeaux de Bono. Une chouette référence crée par l’Université du Nous se trouve juste ici !

L’intention de ce temps est d’esquisser une vision collective pour discuter de ce qui fonctionne bien et ce qui se passe moins bien à Picasoft afin d’ouvrir l’espace pour des discussions qui ont souvent lieu dans des temps informels avec quelques membres. L’idée de ce temps est aussi de rendre visible des craintes et risques perçus par rapport à l’asso, d’exprimer des gratitudes, des potentiels d’enthousiasme et tout cela de manière structurée par les différents “chapeaux” qui représente chacun des questionnements différents.

Informations : Quelles sont les infos factuelles qu’il nous faudrait poser pour ce temps ? Des infos manquantes ? - Trésorerie long-terme : Audrey va sûrement se désengager. Quentin fera la transmission auprès d’elle. - État des lieux de l’investissement des membres de l’asso et de leur localisation

  1. 19 membres “actif.ves”(cf #toutdoux-cratie)
    1. On distingue les personnes mobilisables au besoin, qui participent activement d’une ou plusieurs manières au fonctionnement et à la gouvernance de Picasoft comme étant “on” et les autres comme étant plutôt “off”
    2. Off : 7 personnes
    3. On : 12 personnes
    4. Proches de Picasoft (donnent de l’aide ponctuellement) : 1
  2. Antoine, Gaëtan et Stéphane sont surement durablement aux alentours de Compiègne.
  3. Sarah (part en Erasmus à Florence) et Quentin (déménagera surement à Besançon) partent de Compiègne en février 2024

- Environ 10 000 personnes qui utilisent nos services pourraient être impactées si Picasoft cesse de fonctionner

Intuitions (émotions) : comment je me sens par rapport à Picasoft en ce moment (frustré·e, motivé·e, enthousiaste, déçu·e, désengagé·e, optimiste, perdu·e) ? Quelles sont mes intuitions sur l’avenir de Picasoft ?

De nombreux ressentis ont été exprimés, beaucoup étaient partagés par plusieurs autres membres.

Dans le lot, il y a la joie à faire partie d’une asso conviviale, entre copain·es, qui est un espace safe au sein et en périphérie de Picasoft.

Les sujets du sentiment d’appartenance et de l’attachement à l’asso ont été ouverts : ça a été l’occasion d’exprimer ce qui faisait sens dans l’investissement pour ce collectif. Il y a une certaine satisfaction à percevoir que le noyau dur de l’asso fonctionne bien, et que la crainte de ne pas recruter en masse des nouveaux membres s’est plutôt apaisée en changeant de posture par rapport au recrutement. Plutôt que de chercher à recruter plein de monde régulièrement pour assurer un roulement d’association étudiante classique, la logique devient plutôt d’assumer un noyau stable auquel peuvent être cooptées des personnes identifiées personnelement et accompagnées sur la durée pour assurer un renouvellement doux et plus perenne.

Certaines frustrations ou “difficultés” ont été exprimées, par exemple sur la manière de trouver sa place au sein de Picasoft (surtout pour les personnes ne faisant pas de tech). Quelque soit les missions prises dans Picasoft (tech ou pas tech), il a été rendu visible que ce serait sympa de prêter attention à ce que personne ne se retrouve isolé·e dans ses tâches.

En tout cas, il semble y avoir eu un sentiment partagé que Picasoft est plutôt une asso qui continue à donner envie aux membres actuel·les de s’investir, et ce notamment parce qu’elle propose des manières de faire collectif de manière alternative et inspirante et avec un positionnement et des actions politiques fortes (notamment par la gouvernance partagée), qu’elle incarne un modèle alternatif inspirant pour des futur·es ingé·s, etc. C’est réjouissant de voir que c’est possible, avec “seulement” quelques personnes motivées, de faire autant de choses, d’articuler visions politiques et projets concrets avec en plus une gouvernance partagée !

Jugement (critique négative) : Quels sont nos manques, nos faiblesses ? Qu’est-ce qui a pu être sources de frustration par le passé ? Qu’est-ce qui pourrait mal se passer (pour qui, selon quels critères) ? Dans le pire des cas, qu’est-ce qui pourrait arriver ?

Ça a été un temps pour surtout exprimer des craintes, des frustrations, des questionnements, mettre en lumière des points négatifs dont : - La peur qu’il y ait une scission tech-non-tech et que plusieurs personnes souhaitent partir dans des directions différentes

  1. ce ressenti a été commenté par quelques personnes qui se sentent pour l’instant aligné·es sur l’articulation technique/confs

- La crainte de s’éloigner de l’UTC, alors que le lien est super important et que Picasoft permet de combler un manque qu’il ne remplirait plus si elle n’est plus en lien avec l’UTC

  1. Cette crainte est partagée par d’autres membres, même si des éléments restent plutôt rassurants dont le fait que 4 membres actif·ves comptent rester à Compiègne
  2. On pourrait miser sur les API, certaines formations pour recruter des personnes

- La non envie de devenir un groupe de vielles·eux libristes qui ne se satisfassent que par leur propre existence : envie que la raison d’être de l’asso réside dans autre chose que seulement sa vieillesse - La non envie d’être anonyme, mais plutôt vouloir s’ancrer dans un réseau de solidarité où l’on se connait - Être seul·e (pour Pomme) à travailler sur le développement du site web, ne pas avoir assez de retours et être soutenu pour avoir la motivation pour continuer ce travail - Crainte que Picasoft soit considérée comme un service de l’UTC désincarnée de la dimension associative et bénévole & en parallèle de ça : faire de la meilleure com pour éviter ça - Risques perçus sur l’investissement des membres :

  1. Peur de ne pas recruter de nouveaux membres, ou au contraire de recruter à outrance et que ça ne se passe pas forcément bien
  2. Inquiétude que tout repose sur un noyau dur qui pourrait s’en aller. Cela a amené au ressenti que le noyau ne gagnerait pas à plus grand, et que si des personnes du noyau dur se désengage, ça se fera surement progressivement et pas brutalement

- Le sentiment qu’il semble dommage que certaines actions ne soient pas très visibles (comme les mises à jour de Romain et Gaëtan) : envie de davantage visibiliser les actions menées (en accord avec la volonté des membres qui font ça) - Le besoin de ne pas perdre de vue que la partie services de Picasoft est une condition nécessaire aux discours portés par l’asso, c’est une vigilance plutôt qu’une peur

Optimisme (critique positive) : Quelles sont nos forces ? Qu’est-ce qui est à garder absolument dans le fonctionnement actuel de Picasoft ? Quelles sont les opportunités qui se présentent ? Quels avantages cela pourrait apporter ? Dans l’idéal, quels effets positifs attendre sur le long terme ? Quel futur souhaitable pour l’asso ?

Beaucoup d’optimisme a été exprimé par rapport à la structure actuelle et la gouvernance de l’asso qui semblent réjouissantes et inspirantes ! Ça a permis de souligner de nombreuses singularités de Picasoft.

Les confs et les API sont des supers projets, ce sont des éléments à renforcer. À ce sujet, des membres ont tenu un stand et animé une conf au Hadra Trance Festival (Merci à Pomme, Bertille et Quentin !), Picasoft était aussi présent au camp CHATONS (Baptiste, Bertille, Joséphine, Pomme, Tobias & Tiphaine) et une conf a été animée lors de l’apéro engagé de Compiègne en Transition en septembre 2023 (Merci Quentin !).

Un enthousiasme a été partagé au sujet du sentiment de légitimité à aider d’autres luttes, à allier à Picasoft une approche plus intersectionnelle que juste être une asso exclusive d’informaticien·nes.

La technique demande moins d’efforts de travail qu’auparavant, notamment grâce à l’énorme travail de documentation sur le wiki et la simplification de l’infra (grâce en bonne partie à Quentin qu’on ne remerciera jamais assez).

Les liens avec le collectif CHATONS sont très importants, ça semble chouette que ces liens existent et soient autant alimentés.

Il serait enthousiasmant d’échanger davantage avec des assos engagées sur d’autres sujets. (#Emancip’asso)

Un lien un peu délaissé est le lien avec les profs de l’UTC, mais il y a au moins une dizaine de profs qui aiment et soutiennent Picasoft.



Après la pause déjeuner, c’est l’heure de la digestion… Alors on rentre en douceur dans les nombreux sujets à aborder dans l’aprèm, on prend un temps pour faire un tour de table sur comment on se sent en ce début d’aprèm, et c’est reparti pour échanger ensemble !

L’intention de ce temps est de s’appuyer sur le terreau fertile constitué par les discussions de la matinée pour les orienter sur des discussions plutôt de l’ordre de la stratégie, la raison d’être de l’asso, et des projets à venir. Il est temps d’avancer concrètement sur nos problématiques, de prendre des décisions, de formuler des propositions et se répartir les missions à faire !

Il a été souligné à de nombreuses reprises que les liens entre Picasoft et l’UTC sont importants, et peuvent prendre forme de différentes manières : animer des API, participer à des contenus d’UV, accompagner des enseignant·es-chercheur·euses sur les enjeux liés au numérique, recruter des nouveaux·elles membres parmi les étudiant·es de l’UTC, etc.

Il serait intéressant de se rapprocher du tissu local associatif, comprendre qui sont nos utilisateur·rices, voir ce qu’il y aurait à faire.

Il semble compliqué de maintenir un ancrage fort à l’UTC, du fait qu’on ne peut pas reposer uniquement sur des connaissances dans d’autres assos, et qu’il y a peu d’appétences de communication sur les membres qui restent à Compiègne.

Quelles actions seraient à mener côté UTC ? Quelles sont les forces vives à déployer ? - Pour recruter : plutôt cibler des personnes qu’on perçoit motivé·es (par exemple, en fin de RUN, dans des UV, dans des assos engagées) et prendre soin d’accompagner ces nouveaux membres

  1. Est-ce que des membres veulent donner de l’énergie pour recruter et former (pour de la tech) des nouvelles·eaux ?
  2. Pomme est volontaire, si vous identifiez des personnes motivées pour rejoindre Picasoft, vous pouvez les orienter vers Pomme
  3. Roma peut aussi (mais c’est pas évident pour iel de s’organiser)
  4. Gaëtan pour former côté tech
  5. Attention par contre à ne pas tenter de former de 0 des personnes qui ne vont pas finalement rester, ce qui peut être très décourageant pour les formateur·rices (comme l’avait fait Quentin sur 2 semestres)

- Faire des liens avec les autres API (low-tech, ECU, d’autres API abordant des thématiques originales)

  1. Stéphane est sur le coup, Sarah peut participer à faire le lien avec l’API ECU qui forme les IS10 (les étudiant·es qui animent les TD d’IS00 - l’UV obligatoire sur les enjeux socioécologiques pour les TC01-HU01)

- Intervenir dans des UV

  1. Ex, intervention sur le Markdown, des services libres
  2. Antoine chaud, Quentin prêt à venir en train à Compi de temps en temps pour des interventions
  3. Attention : ne pas compter sur une rémunération à la hauteur de l’intervention, même défrayer sur les transports ça peut être compliqué

- Éduquer des collègues à ce sujet

  1. Ex : par rapport à Git, Pad, Mattermost
  2. Ce serait une super opportunité pour faire ruisseler ces connaissances et bonnes habitudes !
  3. Antoine chaud, Pomme dispo, à voir pour organiser une première formation


Pomme fait un retour du camp CHATONS ayant eu lieu cet été, particulièrement de l’atelier qu’iel a animé pour lancer des services à destinations des autres CHATONS et papoter des dynamiques à créer entre CHATONS. Les sujets sortis pendant l’atelier pour consulter les autres membres sur ce qu’iels en pensent :

  • Serveur d’identité francophone Matrix (https://github.com/matrix-org/sydent)
    • Matrix est décentralisé mais pas le serveur de contact officiel
    • A priori pas fédéré, mais il est possible depuis n’importe quel annuaire ensuite de rejoindre un serveur de conversation
    • Gestion des identités à ne pas prendre à la légère (boîte noire de centralisation des données personnelles)
    • Ça ne semble pas chauffer Picasoft de proposer ce service
  • Authentification fédérée (comme le service France Connect, mais libre)
    • Ça ne semble pas chauffer Picasoft de proposer ce service
  • Documentation francophone pour tous les services du collectif CHATONS au lieu que chacun ait sa propre doc (comme doc.picasoft.net)
    • Comment gérer les divergences entre chaque même service proposé ? (ex: plugins) Framasoft a une très bonne doc déjà existante
    • Retour d’expérience de Stéphane : faire converger des personnes pour créer une documentation est très compliqué en pratique, plutôt pré-agréger de la doc
    • Il faut d’abord faire un inventaire des besoins des CHATONS, des utilisateurs et du reste du monde
    • Même si il y a de la bonne doc très pédago, il manque le côté humain dans l’accompagnement de l’apprentissage, la doc est surtout pour des personnes qui connaissent mais cherchent une info précise
    • Proposition de faire un entre deux : doc et vidéo tuto ?
      • Attention : ça devient rapidement obsolète avec les nombreuses mises à jour
    • Il faudrait faire plutôt des groupes de travail de traduction et contribution des docs officielles des outils plutôt que de faire notre propre doc dans notre coin
  • Faire des VM pour certaines assos (louer à prix libre par exemple)
    • Idée déjà en exploration chez Rhizome, une asso amie dont la mission est l’accès à internet et peut être bientôt l’hébergement associatif. Ils pourraient alors faire une entrée d’argent conséquente en louant ces VMs
    • Picasoft pourrait alors faire l’intermédiaire de deux manières :
      • Faire l’interface avec Rhizome en préparant/gérant le contenu des VMs qu’ils hébergent. Cependant ce n’est pas vraiment notre mission, ça pose des soucis de continuité et de responsabilités
      • Forwarder les demandes CHATONS vers une asso en laquelle nous avons confiance
    • De plus, il y a peu de besoins CHATONS en autre chose que des services internes mais externalisés (monitoring, backups, alertes), ce qui n’invite pas à la communication échanger entre assos et est donc dommage
  • img-proxy (pour faire des opérations sur des images à la volée - mutualisation de la puissance de calcul pour des serveurs low-tech/statiques)
    • La question de la bande passante se pose alors, notamment en lien avec Rhizome, qui héberge les machines sur lesquelles on pourrait faire ça. Cependant, on parle d’un service léger proposé à une poignée de petites assos. On peut alors imaginer que le service ne pèserait pas plus sur plusieurs mois d’utilisation que le visionnage d’une seule vidéo Peertube en comparaison.
  • service d’uptime
    • On pourrait mettre en place un service comme uptime-kuma pour régulièrement pinger ou tester les serveurs d’autres CHATONS
    • Déjà proposé par d’autres CHATONS, mais c’est facile à mettre en place et c’est toujours utile
  • email (pool SMTP)
    • Problème de bans de Microsoft, Google
    • Mutualisation du serveur email ?
    • Pas de personnes chaudes pour gérer ça

Quelles sont les attentes de Picasoft par rapport au collectif CHATONS ?

Un point sur le rapport d’Ambrine (doctorante ayant réalisé une cartographie du réseau CHATONS). Trois axes sont ressortis concernant les points forts perçus dans le collectif et ce que les gens pouvaient en attendre : - Constituer un réseau, de communication, d’entraide, de partage de retour d’expérience, pour se sentir moins seul·es et se soutenir - Faire partie d’un catalogue, d’un label de libriste (rassurant pour la communication au Grand Public, ça peut être en quelque sorte perçue comme une forme de garantie de fiabilité) - Participer à un plaidoyer à plus grande échelle (peser dans l’espace politique français, ne pas être juste des assos de libristes isolés mais constituer des projets qui s’inscrivent dans plus grand)

Remarques : - entraide.chatons.org est peut-être à améliorer (pour l’instant c’est surtout utile pour des services “jetables” tels que framadate) - Faire une nouvelle version du portail CHATONS ?

  1. Pour l’instant, ya personne de dispo pour y contribuer, mais Pomme aimerait le faire potentiellement après le nouveau site Picasoft
  2. Difficulté perçue à demander à chaque CHATONS de contribuer sur la liste des services proposés, tout en la gardant à jour. Actuellement les infos sont pas à jour, certains sites n’existent plus sur chatons.org. Ce site est condamné à court terme par l’obsolescence de sa partie tech, dans le forum des personnes demandent des graphiques réalisés par des pros

Est-ce que vous aimez le collectif CHATONS ? - La création et le début de Picasoft, c’est le collectif CHATONS à la base, c’est fondamental de maintenir le lien et c’est compliqué pour des personnes extérieures d’en connaitre le fonctionnement

  1. Merci Pomme de garder ce lien vivant !
  2. Remarque : à l’avenir ça pourrait être chouette de collectivement prêter attention à donner plus de réaction à Pomme sur Mattermost concernant ces sujets

- Le camp CHATONS a lieu quelques jours par ans, ce serait cool que d’autres membres y participent les années à venir !

Autres remarques : - AG Cloud de Girofle : veut lancer une nouvelle campagne pour sortir de l’écosystème Gmail, avec un beau site avec des alternatives françaises (un peu comme bloquelapub)

  1. Si on participe, ce sera sûrement surtout en main d’œuvre pour la rédaction de contenus et la com : Pomme, Roma et Quentin chauds

Un rappel des discussions sur ces sujets déjà évoqués lors de la dernière AGO a été faite. Pour référence, le CR de cette AGO est ici.

  • Dans quelles intentions on salarierait des gens ?

Pour débloquer du temps sur des missions qui, bénévolement pourrait prendre beaucoup de temps et pourraient ne pas aboutir ou être difficiles à faire mais qui, de manière payée, pourrait se faire dans un lapse de temps plus court. Ex : le nouveau site web qui pourrait se faire en 2 semaines payées vs 1 an bénévole (voir ne jamais voir le jour).

Par soucis d’équité, pour permettre à des personnes qui auraient besoin d’argent de s’investir à Picasoft. Il semblerait qu’il n’y ait pas de bénévoles qui travaillent énormément pour l’asso et qui soient en galère d’argent.

Le salariat pourrait ne pas être structurant sur l’asso. Par exemple, Pomme, Roma et Quentin ne sont déjà plus à Compi, plus étudiant·es, ça changerait pas beaucoup leurs actions de les payer ou pas.

Le salariat pourrait permettre une pérennisation sur plusieurs choses.

  • Pour quelles missions ?

Plutôt pour de la tech ou de l’administratif. La première mission qui serait rémunérée serait surement le développement du nouveau site de Picasoft.

  • On parle de salariat ou de sous-traitance (d’auto-entreprenariat) ? Qu’est-ce qu’on a le droit de faire avec les statuts asso de Picasoft ?

Sous-traitance de membres de l’asso pas autorisée ? Faut se renseigner (ça a pu poser problème à Framasoft) Le mieux serait de passer par de la sous-traitance a priori.

Stéphane se renseigne sur ce qu’on a le droit de faire ou pas selon les statuts de l’asso : il faut éviter le salariat déguisé, des CDD de quelques mois qui s’enchainent par exemple seraient pas bons.

  • Si on ne peut pas faire de sous-traitance, comment on voit le salariat potentiel ?

On n’aurait pas envie que Mattermost s’arrête de fonctionner, on peut considérer que c’est nécessaire de travailler dessus, ce serait pareil si un serveur Mastodon est lancé côté Pica. Pour l’instant, le problème n’existe pas puisque des bénévoles font ce travail de manière très sérieuse, mais ya un problème si ya des bénévoles qui sont dans la merde financièrement et qui font ce travail-là. Voir pour salarier des personnes si on arrive à une situation critique ? (Pour l’instant ça n’est pas un risque)

  • Qui on salarierait/sous-traiterait ?

Pour l’instant, Pomme pour le site web. Roma et Quentin pourraient être intéressés par des missions payées. Roma pourrait faire de la tech ou de l’administratif 1/5 de la semaine.

Pomme estime que le coût de refaire le site de façon rémunérée serait de 1500 euros.

  • Quels impacts sur le travail bénévole ? (potentiel d’asymétrie, de hiérarchisation du travail)

Une grosse réserve formulée par rapport à la transformation que ça ferait de Picasoft : ça lancerait une machine qui en ferait devenir une autre asso. Est-ce que ça n’implique pas des dynamiques de comparaison ? (ex : Bidule fait la même action que truc, mais Bidule est rémunéré pour et Truc le fait bénévolement) - A priori ça ne devrait pas trop arriver, puisqu’on privilégierait en premier le travail bénévole, et si ce travail n’arrive pas à avancer, qu’il répond à un besoin, et qu’il pourrait être mené à bien grâce à des formes de rémunérations, alors on peut faire appel à ça dans un périmètre d’actions et de projets restreints. - Retour de Stéphane sur Framasoft : Avec des missions identifiées pour les salarié·es et le reste est considéré comme bénévole, ça fonctionne bien. Des séparations peuvent être bien nettes - Autre point de vigilance : payer des personnes pourrait rajouter un délai dans certaines tâches : est-ce qu’on a envie de cette temporalité pour Picasoft ?

  1. Ca pourrait plutôt donner un coup de boost, ce serait plutôt pour les projets qui ne pourraient pas être fait bénévolement, donc ça ne ralentirait pas le travail de Picasoft

Remarques générales au sujet des réticences et des risques perçus : - On a les AG pour faire le point et dire qu’on a mis trop toute l’énergie sur les tâches de la campagne de don, on a l’espace pour dire si ça nous va pas. Pour le site web, y’a que Pomme qui est dessus, ça avance pas trop de toute façon, donc si le salariat permet de faire avancer ça c’est cool (plutôt que prendre un an pour refaire le site). Des fois on a vraiment des missions ponctuelles que les bénévoles n’arrivent pas à faire, ça traine : on fait quoi ? On abandonne ou bien on essaie autre chose? - Si on prenait des salarié·es, ce serait pas pour éviter l’écroulement de l’asso. Du coup débloquer du temps et de l’argent pour des projets, ça changerait pas tant que ça, mais si on lance un gros service qui demande beaucoup de temps et d’énergie pour faire d’autres trucs bénévoles, là on changerait de paradigme.

  • Avec quel argent ? Comment on financerait ces projets ? Quels sont les pré-requis pour lancer une campagne de dons ? Qui fait les rescrits fiscaux ? Qui reprend la trésorerie ?

Beaucoup de questions très excitantes sur la trésorerie émergent, des pistes de réponses sont alors énoncées : 3 projets différents semblent se dessiner : - Lancer une campagne de dons sur l’infra et services, indépendamment du salariat - Faire payer des prestas ponctuelles pour des missions spécifiques, lorsqu’un point n’avance pas depuis longtemps et que l’asso est d’accord qu’il faut y remédier - Réflechir aux prochaines AGs de si on recommence l’expérience et si oui, mettre en place un processus pour gérer la récurence

Point sur la trésorerie générale - On aurait environ 4000 euros sur nos comptes, si on compte environ 1000 euros d’hébergement, il resterait environ 3000 euros à la fin de l’année, sans compter les dons. Dans l’hypothèse où les machines vont bien, il y aurait suffisamment de sous sous pour financer le développement du site web (1500 euros pour payer Pomme). - Campagne de dons : il faudrait envoyer un message à tous nos utilisateur·rices, poster sur Masto et tenter de se faire relayer, communiquer sur le forum CHATONS - Quentin peut prendre le rôle de trésorier (youpi !) Il pourrait faire de l’admin, les rescrits fiscaux et tout. Il a juste pas envie de faire les tableaux à doubles entrées pour les bilans financiers, mais pour faire les reçus fiscaux, les opérations bancaires et tout, il peut le faire - Hébergement à Rhizome : est-ce que Rhizome a besoin qu’on leur donne 800 euros par an pour l’hébergement ? Il est difficile pour Rhizome de déterminer combien nous faire payer. Ils ont de la réserve mais peu d’entrées d’argent et des coûts fixes importants (leur FAI à eux par exemple). Jusqu’alors le montant avait été fixé à l’amiable dans l’esprit de faire un don à une asso amie. Cependant si notre tréso devient problématique, il faudra réfléchir à serrer la ceinture. Le mieux est d’en parler à Rhizome en avance pour éviter de leur retirer une telle manne brusquement et qu’ils trouvent d’autres solutions plus perennes (Subs BDE, événements, hébergement, etc). Antoine s’en occupe ! - Si on a besoin de payer une machine, ce sera facile de choper 1000 euros (auprès de profs de l’UTC par exemple), surtout en sachant qu’avec la reconnaissance d’intérêt générale, seulement 33% du don reversé est sorti de la poche de la personne qui donne - Stéphane relance Costech pour avoir des sous sous

Proposition : Pomme peut mettre à jour le site web d’ici fin décembre, ce qui permettrait de répondre à des besoins de rendre visible le travail fait par Picasoft, de constituer une vitrine de l’asso, de faciliter la compréhension de ce qu’est l’asso et quels projets sont menés et d’avoir un onglet pour la campagne de dons. Pomme peut être payé·e avec les sous qui sont actuellement sur le compte de Picasoft. On prépare pour l’AG de fin d’année de quoi faire la campagne de dons dans l’attente des éléments en suspens, on en reparle à l’AG et ensuite on lance la campagne de dons. Quand une personne se lance sur une mission ponctuelle pouvant être rémunérée, c’est elle qui s’occupe d’organiser la campagne de dons (à discuter.)

Proposition que le site web soit comme une porte d’entrée très structurée, très claire, avec des actualités, des événements, le moyen de montrer les contenus pédagogiques, les formations. Et ajouter une partie don : quelle plateforme pour cela ? (Liberapay ?)

Quentin fait un récap de la situation pour le site web et sa rémunération, et enclenchera une action extraordinaire sur Mattermost pour faire voter la rémunération de Pomme pour le site Web.

Pomme travaille avec Pablo et aimerait faire : une page d’accueil, une page présentant les services, un contenu éditorial très simple mais extensible plus tard, une petite page de présentation par service. Une maquette du nouveau site web a été faite, vous pouvez voir ça sur le canal Mattermost "Site web". Les retours sur cette maquette, négatives comme positives, sont plus que les bienvenues !

Une discussion sur la possibilité d’héberger et modérer un serveur Mastodon a émergé sur l’impulsion de Gaëtan. Des difficultés au niveau de la modération et de la charge de travail ont été soulevé. Il semble que pour l’instant, cette idée de serveur Masto est sympa mais ne répond pas à un besoin urgent/ultra important. Ca pourrait être intéressant de créer une instance nationale un peu propre, mais il semble que ce besoin est déjà bien rempli par piaille.fr : on pourra se reposer la question si piaille.fr commence à galérer. Pour l’instant la discussion est en suspens !

Après ces échanges aux sujets très diversifiés, ces débats et ces prises de décision, une fatigue collective commence à se faire ressentir dans l’énergie du groupe, il est grand temps de clôturer !

On prend le temps de revenir sur la journée, de faire un récap sur les trucs qu’on a dit, de faire un tour sur la longue liste de truc à faire et se remémorer le temps passé ensemble.

Un dernier tour de table donc, chacun·e échange sur comment iel se sent par rapport à cette journée et par rapport à Picasoft. Ce qui en est surtout ressorti est un sentiment de satisfaction d’avoir avancé sur des sujets, de s’être senti·es productif·ves (au sens positif du terme) et d’avoir pu s’exprimer et prendre le temps. Pour beaucoup, on en sort collectivement plus rassuré·es sur l’avenir de Picasoft, et renforcé·es sur notre investissement pour l’asso.

Et évidemment, on ne se quitte pas sans la…

  • Formaliser le CR du PicaCamp et le poster sur Mattermost (canal PicaCamp, puis canal Asso) (Sarah)
  • Liens avec UTC
    • Liens Picasoft et API : (Stéphane)
    • Réu Formations aux profs GI (Antoine)
    • Liens avec personnel TSH-RH (Stéphane, Antoine)
  • CodiMD ?
    • Pas de correction orthographique et html est ignoble : 2 points bloquants
    • Trouver des alternatives ?
  • Trésorerie :
    • Faire une réu pour les différents moyens de paiement (Quentin, Pomme, benchmark)
    • Rhizome : discuter avec eux de combien on leur file de thunes (Antoine)
    • Site web : enclencher une action extraordinaire sur Mattermost pour le financement et faire un récap de la situation (Quentin, d’ici 2 semaines)
    • Se renseigner sur ce qu’on peut faire avec les statuts de notre asso (Stéphane)
    • Relancer Costech niveau sous sous : (Stéphane)
    • Préparer la passation de trésorerie (Quentin)
  • Site web
    • Faire des retours sur la maquette sur le canal Mattermost (Tout le monde + spécifiquement Stéphane, Sarah)
  • Coupure internet UTC
    • Annoncer aux utilisateur·rices
  • asso/picacamp/2023-11.txt
  • de ppom