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Créer une machine virtuelle
Installation de la machine
La première étape de s’assurer qu’on possède l’ISO du système d’exploitation que l’on souhaite installer. Le fichier ISO, s’il n’existe pas, est à déposer dans le dossier /var/lib/vz/template/iso/
de l’hôte.
Note:
Pour la dernière version de Debian, on pourra par exemple récupérer l’URL de la dernière version stable, et la récupérer avec un wget
dans ce dossier. Pour Alpine, on utilisera Alpine Linux - Extended, la seule qui supporte une installation sans accès au réseau.
Note:
Sur Proxmox 7, on peut se rendre dans le stockage local
, rubrique ISO Images
, et cliquer sur Download from URL
.
On commence d’abord par lancer l’utilitaire de création d’une machine virtuelle :
Choix du nom
Choix de l'OS
Choix du contrôleur SCSI
On choisit ensuite le contrôleur SCSI. Celui-ci doit impérativement être VirtIO SCSI. SCSI, dans une machine physique, est un type de bus permettant de relier des périphériques à un ordinateur. Chaque type de bus a ses fonctionnalités et son protocole de communication. Ici, il s’agit d’un bus virtuel entre la machine hôte et la machine virtuelle. VirtIO SCSI a plusieurs avantages en matière de performance et de flexibilité.
Choix du disque virtuel
On choisit ensuite la taille du disque dur nécessaire. Le type de disque doit être SCSI, qui a l’avantage de supporter le hotplug, c’est-à-dire l’ajout de disques virtuels à chaud. Le format de l’image devra être QCOW2, qui a l’avantage de n'occuper que la place réellement occupée par les données.
On choisira le type de stockage en fonction des besoins de la machine virtuelle (SSD ou HDD). En cas de doute, demander à l’équipe !
Choix du CPU
On choisit le nombre de cœurs alloué à la machine virtuelle, en fonction des besoins. Une configuration 1 processeur à 2 cœurs est équivalente à mettre 2 processeurs à 1 cœur. Pour information, la plupart de nos machines virtuelles utilisent 2 processus à 2 cœurs.
Attention:
Contrairement à la capture d’écran, on choisit host
pour le CPU. On utilise ainsi directement le processeur plutôt que de le virtualiser, on tire des meilleures performances. Voir ce sujet pour des explications.
Pour que les performances soient bonnes, il est indispensable de ne pas allouer plus de processeurs ou de cœurs qu’il n’existe en vrai. Dans le cas d’Alice ou Bob, on a un processeur à 4 cœurs, on allouera donc 1 socket et 4 cœurs.
Choix de la RAM
On choisit ensuite la mémoire vive allouée en fonction des besoins. Nos machines virtuelles ont en général entre 4 et 32Go de RAM.
Configuration du réseau
Choisir vmbr0
, l’interface « bridge » de la machine. C’est l’équivalent d’un switch virtuel sur lequel sont connectées toutes les machines virtuelles.
On choisira le modèle VirtIO
, qui évite d’émuler une carte réseau (c’est une carte paravirtualisée, qui “parle presque directement” à l’hôte depuis la machine virtuelle).
Attention:
Ne pas activer le firewall, que l’on configurera manuellement si on le souhaite, avec iptables
ou ufw
, sur la VM.