**Ceci est une ancienne révision du document !**
Installation et configuration
Une fois la machine virtuelle créée dans Proxmox, on peut procéder à son installation.
On ne détaille pas la procédure d’installation, qui peut dépendre de l’OS.
Le mot de passe root
est à renseigner dans le pass.
Si possible dans l’installateur, on activera le serveur SSH et on désactivera l’environnement de bureau et le serveur d’impression.
Partitionnement des disques
Il est préférable de partitionner le disque dur qui a été choisi lors de la création de la machine virtuelle avec LVM, afin de faciliter le rajout de stockage ultérieur et la souplesse du partitionnement.
Lors de l’installation, si un outil de partitionnement est intégré, on l’utilisera et on choisira :
- Une partition
/dev/sda1
, de typeext2
et d’environ 200M, avec l’indicateur de boot, montée sur/boot
, pour contenir les fichiers nécessaires au démarrage. - Une partition
/dev/sda2
, qui occupe le reste de l’espace disponible, de type LVM
On utilisera ensuite l’outil de partitionnement LVM de l’installateur Debian (ou équivalent pour d’autres installateurs) pour créer un VG (Volume Group) à partir du PV (Physical Volume) /dev/sda2
. Sur le VG créé (nom vg00
par exemple), on créera les Logical Volumes (LV) en fonction des besoins. Pour une machine visant à héberger des services, on aura par exemple :
root
,ext4
, monté sur/
, qui contient le système d’exploitation et ses logicielsdata
,ext4
, monté sur/DATA/docker
, qui contient les données des services qui ne sont pas dans un volume Dockerdocker
,ext4
, monté sur/var/lib/docker
, qui contient tout ce qui concerne Dockerswap
, pour le SWAP.
La taille de ces LV est en fonction des besoins : on préférera laisser un peu d’espace libre dans le VG au cas où. L’intérêt de ce partitionnement est d’éviter que l’explosion des données Docker paralyse le système, par exemple.
Si l’installateur n’a pas d’outil de partitionnement intégré, on le fera à la main avec les commandes de la distribution concernée, une fois l’installation terminée, et on créera ensuite les systèmes de fichier. On oubliera pas de renseigner à la main les points de montage des systèmes de fichiers dans /etc/fstab
.
Si on crée une VM pour un besoin spécifique (par exemple une VM destinée à recevoir des backups), on pourra se contenter d’un LV pour /
, d’un LV pour les backups et d’un LV pour le SWAP.
On peut ensuite redémarrer la machine et obtenir un shell via l’interface web Proxmox pour continuer la configuration.